la domination de la caféine.
Si on m'avait dit que mon addiction la plus difficile à éteindre serai le café. Comme dans une BD où j'aurai un nuage gris qui me brouille tout quand ien a plus. Le tatouage et le sport n'étant d'aucun secours. Punaise je vais encore devoir me sevrer.
J'écoute un peu plus de musique en ce moment pour éviter de mourir de colère en écoutant des podcasts évoquant l'inceste. J'ai quitté Spotify et depuis j'ai perdu le goût de retaper mes coups de coeur. J'écoute RO, l'album Senseless Acts of Beauty, c'est bien.
Avoir un casque anti-bruit m'empêche de m'overstimuler avec l'extérieur, mais je m'empoisonne avec des discours. Instagram me contamine, je ne me sens plus sécure, j'absorbe les angoisses des autres alors que ma réalité est douce. Même de le verbaliser ne me déconcentre pas, alors je cache mon appli dans des sous dossiers.
Moi je voudrai savoir me concentrer sur un film, m'asseoir sans culpabiliser, me laver les dents sans faire autre chose, manger une brioche sans évaluer son taux glycémique. J'ai une nouvelle machine à laver, quand est ce qu'on a décidé qu'elle ferai du bruit pour annoncer sa fin de cycle? Est-ce que je chante quand j'arrête de saigner? Elle a peut-être raison.
J'ai acheté 6 balles anti-stress, et ca me stress de déstresser.
Le pire dans tout ça c'est que si c'était la fin du monde, je serai contente d'avoir fait tout ce que je fais là.
C'est un refuge comme un autre ici, j'ai le droit d'y mettre de la déco, deux trois cadres et une bande son, s'cusez.
La sensation aiguë de saisir très très bien ce dont tu parles, dans l'envie d'être capable de réaliser des choses en étant pleinement là, sans toujours devoir écouter ou satisfaire la petite voix de l'injonction et de la culpabilisation. J'ai passé beaucoup trop de temps à avoir l'impression de devoir me punir dès que la vie était agréable, clairement ça rend zinzin.
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