J'arrive dans vos DMs.

 J'écris ici alors que des gens attendent que je leur réponde. Sont-iels ici? 

Pourquoi quand on se décide à dormir, c'est jamais notre première position qui va être celle dans laquelle on s'endort? Celle où on se dit : "omg this is it, je suis trop bien" puis trente secondes après "je ne sens plus ma main". C'est comme le principe même du sommeil, ça a l'air de paniquer personne qu'on perde connaissance quotidiennement pendant plusieurs heures pour alimenter nos fantasmes de courir alors qu'on est bétonnés dans le sol. Ca me fascine cette détente, et ca me termine aussi. Soit on se stress trop soit pas assez, alors comme chaque fois depuis deux semaines je réécoute mes remèdes adolescents. Des reprises de Nirvana par Post Malone ou carrément des albums de Limp Bizkit. Les machines a remonter le temps ne servent à rien. Si je perdais l'ouïe je perdrai ma mémoire. 

J'écris vraiment comme quand j'avais 16 ans. Les selfies de moi en moins. Avec mon appareil photo numérique et ma manie de toucher à tous les boutons sur photoshop. J'ai quand même moins d'ébullition à écrire, je suis plus calme en dedans, même si dehors ca fouette. Mes contrariétés du moment tournent autour des glandes anales de mon chien et de la montée du fascisme. 

Je m'en vais lui préparer sa ration de poulet, je parle toujours pas de mes dessins ici on dirait. Si ca se trouve écrire atténuera même mon expression plastique?